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Tatouage de la date d'une forte perte aux jeux d'argent pour Alex Woolliscroft

Joueur dépendant au jeu demande son exclusion

Tatouage de la date d'une forte perte aux jeux d'argent pour Alex WoolliscroftL’histoire de ce jeune homme britannique n’est pas extraordinaire et rappelle celle de beaucoup d’autres joueurs dépendants aux jeux d’argent. Il n’a que 26 ans, mais il est conscient plus que jamais de l’importance de sa guérison par rapport à son addiction aux jeux en ligne. Il aurait tout tenté, mais en vain. À chaque fois, il retombe jusqu’à ce que la vase déborde et qu’il décide de s’auto-interdire l’entrée dans les casinos.

Joueurs dépendants aux jeux d’argent

Alex Woolliscroft habite à Stockport et est addict aux jeux d’argent. Il a avoué lui-même que depuis plusieurs années, il était dépendant de ce genre de jeux et a déjà perdu jusqu’à 25000 euros. À chaque fois qu’il entre dans un établissement pour jouer, il y perd une importante somme d’argent, et ce, en seulement quelques minutes. Père d’une petite fille d’à peine 8 semaines, Alex détient un petit salon de coiffure dans sa ville pour faire vivre sa petite famille. Il est conscient plus que jamais de l’importance de sa guérison, car il ruine son foyer en perdant aux jeux d’argent. De ce fait, il cherche par tous les moyens des solutions pour sortir une bonne fois pour toutes de ce problème. Il y a quatre ans, il était venu affirmer son auto-interdiction d’entrer dans les casinos dans ces établissements en emportant avec lui ses propres photos. Il a ainsi demandé aux bookmakers des casinos de sa ville de l’empêcher de toutes leurs forces d’entrer dans les casinos. Mais très vite, il retombe dans ses mauvaises habitudes. En revenant aux casinos, il a perdu 300 euros en seulement quelques minutes. Le personnel de ce casino avait ses photos, mais n’a pas pu l’empêcher d’entrer dans l’établissement, ce qui a fait qu’il continue. Il avait affirmé que c’était de sa faute et non pas de celle du personnel, mais il a continué malgré tout.

Un tatouage pour se rappeler des pertes

En 2012, il subit une deuxième perte de 850 euros dans un casino à Stockport. Tout de suite, il s’est rendu compte de sa rechute et décide de se faire tatouer de cette date pour s’en rappeler toute sa vie. Mais après 6 mois, il recommence à jouer dans un établissement qui s’appelle William Hill et perd 240 euros en quelques minutes. Même si Alex a donné ses photos aux bookmakers, cela n’a pas servi à grand-chose.

Un porte-parole de William Hill s’explique. La société William Hill dispose d’un système qui aide les personnes comme Alex, c’est-à-dire, pour les joueurs qui essaient de se sortir de leur dépendance par tous les moyens. Effectivement, avoir à sa disposition les photos de ces addicts aide beaucoup le personnel. Seulement, le système est parfois défaillant. Il arrive que ces joueurs entrent dans l’établissement sans que personne ne remarque et s’ils arrivent bien à se fondre dans la foule, personne ne peut les en empêcher. Le porte-parole affirme que la société fait tout ce qu’elle peut pour ce genre de joueurs et que le dirigeant de la société avait rencontré Alex en personne afin de l’aider à surmonter cette impasse. Mais des fois, les circonstances échappent aussi à son contrôle.

Un gagnant du jackpot dilapide sa fortune aux jeux

Les établissements de jeux ont pour fonction première de divertir leurs clients qui viennent passer un agréable moment tout en tentant leur chance. D’importants investissements sont chaque année effectués afin de satisfaire les demandes des clients. La majorité de ces maisons de jeux a ainsi diversifiée son offre en installant des restaurants, des salles de spectacles… de manière à répondre aux attentes des joueurs.
Néanmoins, les dirigeants des casinos sont tout à fait conscients que certains joueurs peuvent facilement tomber dans l’addiction. Le personnel des établissements de jeux est donc régulièrement formé pour détecter les personnes qui risqueraient de devenir dépendantes des jeux.  Les joueurs eux-mêmes ont même le droit de demander à être interdit d’accès dans les casinos s’ils estiment que le jeu est devenu une drogue. Ce fichier national l’empêche donc d’entrer dans toutes les salles de jeux françaises.

La Suisse adopte les mêmes mesures de prévention que la France. Toutefois, cela n’a pas empêché un joueur Autrichien de poursuivre le Grand Casino de Saint-Gall. Cet homme avait remporté en 2005 un énorme jackpot progressif d’un montant de 3,5 millions de francs suisses. En l’espace de six ans, ce joueur a dilapidé sa fortune au sein de ce même casino notamment dans les tables de blackjack. Il aurait ainsi dépensé jusqu’à 100 000 francs suisse en l’espace d’une demi-heure, et aurait même, selon ses dires, laissé au total pour 250 000 francs suisses de pourboires. Il estime que le Casino était parfaitement conscient de son addiction aux jeux. Ses fréquentes visites, les sommes importantes qu’il jouait tout comme sa consommation excessive d’alcool auraient dû alerter les dirigeants qui n’ont pourtant rien fait. A l’inverse, il était reçu avec tous les honneurs et des tables de jack-black lui étaient exclusivement réservées.

L’homme espère à présent que sa position de victime sera reconnue et que son épouse et ses enfants pourront percevoir les 250 000 francs de dommages qu’il réclame.

Des chinois vendent leurs enfants pour le casino en ligne

Les opérateurs de jeux essaient par tous les moyens de prévenir les joueurs contre les risques d’addiction. Ainsi, de gros moyens financiers sont déployés afin d’éviter que le jeu devienne source de problème et que les joueurs n’entrent dans un véritable système d’engrenage. C’est la raison pour laquelle la majorité des sites de jeux en ligne emploient des professionnels qui sont à l’écoute des joueurs compulsifs pour leur venir en aide. Même si les joueurs ont la possibilité de demander leur auto-exclusion, il reste un nombre important de joueurs qui ne demandent pas à faire partie de cette liste. Ils ne prennent pas conscience qu’ils sont des joueurs addictifs, et entrent donc dans une spirale infernale.

C’est le cas d’un couple chinois, originaire de la ville de Dongguan, qui a commis l’horreur pour pouvoir continuer à jouer en ligne. Agés tous deux de moins de 21 ans, ils se sont rencontrés dans un cybercafé. Leur passion pour le jeu ne les a jamais quitté, même quand leur premier enfant a vu le jour en 2008. Sans aucun remord, ils laissent l’enfant seul à leur domicile pour se rendre au cybercafé qui se trouve à une trentaine de kilomètres. Un an plus tard, leur second enfant naît, et ils n’ont pas les moyens financiers de subvenir à leurs besoins. C’est alors que leur vient l’idée atroce de vendre cet enfant, non pas pour nourrir le reste de la famille, mais pour continuer à jouer en ligne. Contre la modique somme de 325 euros, ils n’hésitent pas à donner leur fille.

Malheureusement, l’histoire ne s’arrête pas là… Le couple perd de plus en plus d’argent dans les sites de jeux en ligne, ce qui le conduit une fois encore à vendre l’ainé de leurs enfants. Mais cette fois, ils obtiennent 3 250 euros. Immédiatement, le jeune couple chinois comprend que vendre ses enfants est une rente financière importante, c’est la raison pour laquelle ils décident de faire un troisième enfant qui sera à son tour vendu contre une somme identique. Une fois alertées, les autorités chinoises ont immédiatement arrêté le couple qui a reconnu avoir mis au monde des enfants dans le seul but de les vendre.

Ce fait divers horrible, n’est pourtant pas le seul. L’an dernier un couple sud-coréen a été inculpé car ils s’occupaient à longueur de journée d’un bébé virtuel sur un jeu en ligne, et de ce fait  ils avaient laissé mourir de fin leur bébé de trois mois.