Archives par étiquette : casino en ligne

Roulette electronique de casino

Les casinos physiques à l’ère du numérique

Roulette electronique de casinoApparus dès le milieu des années 1990, les casinos en ligne ont profité de l’avancée technologique et de la généralisation d’internet pour connaitre une croissance fulgurante. Devenues rapidement une alternative très sérieuse aux traditionnels casinos en dur, ces casinos virtuels ont rendu les jeux d’argent accessibles à un public beaucoup plus large.

Dynamique et axée sur l’innovation, l’industrie des jeux d’argent en ligne est aujourd’hui un monstre tentaculaire. Face à cette nouvelle forme de concurrence, les casinos traditionnels se  réinventent et tentent, tant bien que mal, de maintenir le cap.

Casinos terrestres, la force du concret

Jouer dans un casino terrestre reste perçu aujourd’hui comme un privilège aux yeux de beaucoup. Ces établissements luxueux sont en effet toujours considérés comme des lieux sélects réservés à une certaine catégorie de personnes.

A l’intérieur, les joueurs ont généralement accès à deux types de jeux : les machines à sous et les jeux de tables. Cependant, rares sont les casinos terrestres qui se limitent exclusivement à l’offre de jeux. La plupart du temps, il s’agit en effet de complexes proposant également de la restauration, diverses infrastructures de divertissement, ainsi que des solutions d’hébergement. Ce sont ainsi des lieux de socialisation avec une certaine ambiance et de réels contacts humains.

Il suffit de regarder les casinos en France tels que les groupes Partouche ou Barrière pour comprendre que le divertissement est le nerf de la guerre. Fini le temps ou les joueurs n’allaient qu’aux casinos pour se divertir. Aujourd’hui, les cinémas, discothèques, bowlings et restaurants côtoient les casinos français. Le groupe qui a eu le nez le plus fin en la matière est Laurent Lassiaz, président du directoire de Joa Groupe. Il a fait de son groupe un véritable empire en divertissant son activité et en misant sur le divertissement.

Et ce sont justement ces différentes caractéristiques qui en font, aux yeux des puristes et de tous ceux en quête d’une expérience conviviale et humaine, des sites incontournables.

Casinos en ligne, une nouvelle ère

A l’opposé, les casinos en ligne prônent une forme de jeu beaucoup plus individualiste. Ici, pas besoin de se déplacer avant de commencer à jouer. Il suffit d’un ordinateur ou même d’un mobile avec une bonne connexion internet. Vous pouvez donc vous faire plaisir et tenter votre chance à peu près depuis n’importe où dans le monde.

L’offre de jeux disponibles sur les casinos virtuels est généralement plus large que celle offerte dans les établissements physiques, grâce notamment aux nombreuses variantes des jeux classiques qui y sont proposés par les éditeurs spécialisés. Jouer depuis le confort de chez soi offre clairement de nombreux avantages : pas de code vestimentaire imposé, la possibilité de fumer, de jouer sans pression et à son rythme, l’accès à des tables gratuites sur lesquelles il est possible de s’entrainer sans avoir à miser de l’argent réel, les bonus offerts aux joueurs, etc.

En plus de ces atouts de base, les casinos en ligne profitent de l’évolution constante de  la technologie pour améliorer continuellement leurs services et les adapter aux usages et aux exigences des joueurs. Le développement des jeux de tables (roulette casino, blackjack, baccarat, craps, sic bo) avec croupiers en direct en est une belle illustration.

Désormais, depuis le confort de sa chambre, il est ainsi possible de jouer contre de vrais croupiers en temps réel. Le streaming live de certains jeux est même assuré depuis de vrais casinos en dur. Un mode de jeu captivant qui vient offrir une réponse adéquate à tous ceux qui jugeaient les jeux de casino en ligne trop mécaniques, peu conviviaux, voire antisociaux.

Evoluer pour ne pas disparaitre

Pour les casinos terrestres, la survie passe aujourd’hui par de profondes mutations, dont certaines impliquent de revoir ce qui faisait un peu, jusque-là, leur ADN. De façon concrète, nombreux sont les casinos terrestres qui ont fait le choix de s’ouvrir à une clientèle beaucoup moins élitiste en proposant des environnements de jeu plus modernes, plus jeunes, plus familiaux. L’offre de jeux proposés a elle aussi évolué, notamment avec l’introduction de nouvelles machines un peu à mi-chemin entre la table classique et la machine à sous.

Désormais, il est par exemple possible de jouer sur des postes de roulette électronique et blackjack électronique, des jeux tout particulièrement appréciés par les joueurs. De plus en plus de casinos développent par ailleurs des programmes promotionnels à destination de leurs visiteurs.

Mais ces efforts, aussi louables soient-ils, suffiront-ils pour maintenir durablement les casinos terrestres à flot, face à la violente vague des plateformes virtuelles ? Cela reste à voir…

Les tribus indiennes veulent leurs casinos en ligne

Les Etats-Unis étudient scrupuleusement la question des jeux d’argent en ligne. Jusqu’alors réfractaires, les Etats tendent aujourd’hui à modifier leur positions. Ainsi, le Massachusset a présenté au Sénat un projet de loi, et l’Iowa compte bien régulariser le marché des jeux. Il en est de même pour le New Jersey et le Nevada qui établissent également un projet visant à légaliser les jeux en ligne.

Mais lorsqu’on parle des Etats-Unis, on a tendance à oublier la population indienne. Ces tribus bénéficient d’un droit exclusif, puisqu’elles ont été autorisées à ouvrir des casinos terrestres. Elles espèrent à présent qu’elles pourront aussi ouvrir leurs propres enseignes de jeux d’argent en ligne. Mais, certains dirigeants de ces tribus sont très septiques. Ils affirment que les propriétaires d’établissements de jeux vont mener une course acharnée afin d’obtenir l’aval du Congrès, ce qui leur donnerait la possibilité d’occuper le marché avant leurs concurrents.

Les indiens présentent une menace pour les casinotiers. Ces derniers craignent de se voir détrôner par cette population qui n’a rien à apprendre en matière de jeux. En prenant une longueur d’avance, les propriétaires des maisons de jeux espèrent s’imposer sur le marché. Robert Odawi Porter, le Président de la nation des Senecas va même plus loin et y voit une manière de détruire leurs tribus indiennes. Il revendique haut et fort leur droit de s’imposer sur le marché tant prometteur des jeux en ligne. Ils ont d’ores et déjà l’intention de mettre sur pied leurs propres sites en ligne et prendre leur part du gâteau.
La légalisation des jeux en ligne risque d’entraîner de nombreuses divergences au sein de la population et des opérateurs des jeux.  La perspective d’occuper ce marché si attractif va à coup sûr créer une véritable polémique. Mais tout cela ne risque-t-il  pas d’augmenter la différence de traitement qui existe entre les blancs et les indiens ?

Des chinois vendent leurs enfants pour le casino en ligne

Les opérateurs de jeux essaient par tous les moyens de prévenir les joueurs contre les risques d’addiction. Ainsi, de gros moyens financiers sont déployés afin d’éviter que le jeu devienne source de problème et que les joueurs n’entrent dans un véritable système d’engrenage. C’est la raison pour laquelle la majorité des sites de jeux en ligne emploient des professionnels qui sont à l’écoute des joueurs compulsifs pour leur venir en aide. Même si les joueurs ont la possibilité de demander leur auto-exclusion, il reste un nombre important de joueurs qui ne demandent pas à faire partie de cette liste. Ils ne prennent pas conscience qu’ils sont des joueurs addictifs, et entrent donc dans une spirale infernale.

C’est le cas d’un couple chinois, originaire de la ville de Dongguan, qui a commis l’horreur pour pouvoir continuer à jouer en ligne. Agés tous deux de moins de 21 ans, ils se sont rencontrés dans un cybercafé. Leur passion pour le jeu ne les a jamais quitté, même quand leur premier enfant a vu le jour en 2008. Sans aucun remord, ils laissent l’enfant seul à leur domicile pour se rendre au cybercafé qui se trouve à une trentaine de kilomètres. Un an plus tard, leur second enfant naît, et ils n’ont pas les moyens financiers de subvenir à leurs besoins. C’est alors que leur vient l’idée atroce de vendre cet enfant, non pas pour nourrir le reste de la famille, mais pour continuer à jouer en ligne. Contre la modique somme de 325 euros, ils n’hésitent pas à donner leur fille.

Malheureusement, l’histoire ne s’arrête pas là… Le couple perd de plus en plus d’argent dans les sites de jeux en ligne, ce qui le conduit une fois encore à vendre l’ainé de leurs enfants. Mais cette fois, ils obtiennent 3 250 euros. Immédiatement, le jeune couple chinois comprend que vendre ses enfants est une rente financière importante, c’est la raison pour laquelle ils décident de faire un troisième enfant qui sera à son tour vendu contre une somme identique. Une fois alertées, les autorités chinoises ont immédiatement arrêté le couple qui a reconnu avoir mis au monde des enfants dans le seul but de les vendre.

Ce fait divers horrible, n’est pourtant pas le seul. L’an dernier un couple sud-coréen a été inculpé car ils s’occupaient à longueur de journée d’un bébé virtuel sur un jeu en ligne, et de ce fait  ils avaient laissé mourir de fin leur bébé de trois mois.

Ouverture des jeux en ligne : l’heure est au bilan

Juin 2010 a marqué l’ouverture à la concurrence des jeux en ligne. Ce marché a entraîné la convoitise de nombreux opérateurs qui voulaient coûte que coûte obtenir l’agrément délivré par l’Autorité de Régulation des Jeux En Ligne (Arjel). Mais très peu d’entre eux n’ont pu obtenir la licence leur permettant d’occuper le marché en toute légalité. Effectivement, ils ne sont que 36 opérateurs à détenir une cinquantaine d’agréments : 25 pour le poker, 17 pour les paris sportifs et 8 pour les paris hippiques.

Après tout juste une année écoulée, l’heure est au bilan. D’après les estimations de l’Arjel, plus de 10 milliards d’euros ont été misés sur le marché français. Les paris sportifs représentent 741 millions d’euros. Parmi les sports les plus prisés, le football vient en tête avec 57 %  des mises, suivi du tennis qui occupe un quart des mises. Suivent ensuite le basket-ball, le volley-ball… Avec la coupe du monde de football, les paris sportifs ont très bien démarrés, mais l’attrait s’est malheureusement essoufflé au cours des mois suivants. Les paris hippiques ont aussi diminué au cours du deuxième semestre ce qui n’est pas sans déplaire au PMU qui conserve son monopole.

Ces chiffres laissent pourtant transparaitre une réalité beaucoup moins idyllique, puisqu’on observe que l’engouement des joueurs est en nette diminution. En effet, après  un premier semestre encourageant (plus de 290 millions d’euros misés), une diminution de près de 35 % marque le second trimestre.
Le poker en revanche se porte bien puisque les mises ont dépassées les 7 milliards d’euros et qu’on observe une stabilisation du marché. Cela est principalement dû au fait que ce cercle de jeux est très prisé des joueurs et le nombre d’adeptes est en constante augmentation. Le montant des droits d’entrées représente 962 millions d’euros, ce qui laisse présager que le poker a encore de beaux jours devant lui.

Jean-François Vilotte, le Président de l’Arjel, est très satisfait de la stabilisation du marché des jeux en ligne. Il affirme que l’ouverture du marché a permis de réguler le marché.