La Belgique qui regroupe 4 casinos dont le casino de Spa, Namur, Chaudfontaine et Dinant sont les derniers à hisser le drapeau blanc. En effet, les directeurs des casinos cités précédemment ont communiqué que le montant des taxes et des impôts à payer est trop élevé. Cela leur a causé une perte de 2,2 millions d’euros pour l’année 2011. Avant cela en 2010 la perte était de 1,5 million d’euros et l’année 2009 ils ont connu également une perte s’élevant à 1,1 million d’euros. Cette situation est également appuyée par une baisse des pourboires à un montant de 3,5 millions d’euros. Est-ce que les joueurs sont devenus avares ? Ou est-ce que c’est vraiment l’effectif des joueurs qui diminue ?

Cela reflète la crise financière mondiale, elle touche tous les domaines sans exception. Si l’on revient à l’année 2005, le montant des impôts payé par les casinos s’élevait à 6,9 millions d’euros. Les casinos payent aujourd’hui le double de ce montant. Les casinos wallons ne peuvent échapper à l’effet de cette crise qui persiste et qui touche réellement le portefeuille de ses clients.

La concurrence est rude pour ces casinos terrestres belges dument appelés traditionnels. En effet, les casinos et les jeux en ligne deviennent en vogue actuellement. Tout le monde y court et cela neutralise les casinos traditionnels dans leurs recherches permanentes de bénéfice. Les défis que relève l’avancée de la technologie font des concurrents qui auparavant ne présenter aucun risque pour ces derniers. Aujourd’hui, jouer sans se déplacer est possible, et en plus de cela, l’interdiction de fumer dans les salles de jeux a de plus enlever de quelque peu une partie de la liberté des joueurs. Et cela démotive également certains joueurs. Ces obstacles restent défavorables aux casinos wallons et bruxellois.

Emmanuel Mewissen déclare alors : « La situation reste extrêmement périlleuse pour les casinos belges, surtout pour les casinos wallons et bruxellois ». « Extrêmement périlleuse » une déclaration qui marque que les casinos sont à bout dans leurs situations. Les pertes augmentent, alors que les charges fixes doivent être payées sans équivoque.  «Nos chiffres d’affaires continuent d’être corrects, mais nous avons une masse de personnel que nous devons rémunérer avec de l’argent qui est déjà taxé à 44 %. Ce n’est plus possible ». Un appel à l’État pour dire que cela dépasse les limites. Devant cette crise financière qui touche presque tous les États, chaque Autorité essaye de son mieux pour trouver la solution idéale afin de sortir le pays de la crise. Une des options reste « augmenter les taxes et les impôts ». Une solution qui s’applique surtout aux jeux en salle et aux casinos. Les dirigeants des casinos n’apprécient pas trop cette décision. À qui profite cette décision ? Ce qui est sûr c’est que nombreux dirigeants de casinos sont découragés et démotivés par cette solution. L’initiative d’apporter une solution à la crise par l’augmentation des taxes et des impôts créer un nouveau problème au niveau des casinos. Pour les Belges c’est précis une perte de 2,2 millions d’euros. Alors la question se pose problème ou solution ?