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Le Magic Casinos Jackpot se retire des casinos de France

Le Magic Casinos Jackpot a fait les gros titres ces dernières années en raison des sommes astronomiques qui ont été gagnées par les joueurs  sur tout le territoire français. Ce sont ainsi près de 47 000 000 euros qui ont été distribués depuis le lancement de ce nouveau concept, en 2009. Il s’agit de relier plus de 300 bandits manchots installés dans une centaine de casinos appartenant aux groupes Barrière,Tranchant, Joa, Emeraude et de petits indépendants. Chaque mise permet de gonfler une cagnotte commune qui peut atteindre des sommes astronomiques. Ainsi, en mars 2011, 9 428 982 euros ont été empochés au Casino de Port Crouesty ; 7 524 035 euros en juillet 2013 au casino de Saint-Raphaël ; 5 875 836 euros en mai 2012 au casino de Gérardmer….

Malgré un succès sans précédent, le Magic Casinos Jackpot s’est terminé le 1er novembre dernier. Ainsi, c’est un 11ème et ultime jackpot qui a été gagné au Casino Barrière de Royan. C’est un homme de 52 ans qui a pour la toute première fois de sa vie eu de la chance au jeu. En effet, cet habitué a pu repartir le 31 octobre dernier à 14h33 précises avec un gain de 2 079 428 euros. Tout le personnel du Casino Barrière de Royan a fêté cet événement comme il se doit en ne lésinant pas sur les moyens : le champagne et les confettis coulaient à flots.

On peut alors se demander les raisons pour lesquelles ce jackpot prend fin alors qu’il rencontre un succès certain ? Après une longue enquête, les casinotiers se sont aperçus que les joueurs, pour la grande majorité issus de la classe moyenne, préfèrent gagner des sommes moins pharaoniques mais de façon plus fréquente. Ainsi, les joueurs auront plus de plaisir à se rendre dans les casinos pour jouer tout en ayant plus de chances de gagner. C’est pour cette raison que les casinotiers à l’origine du Magic Casinos Jackpot ont décidé de mettre en place des gains plus nombreux mais moins gros. Cela est sans doute dû au climat de crise qui règne en France et aux difficultés financières importantes que rencontrent de très nombreux français.

Pour le moment, le concurrent du Magic Casinos Jackpot, le Megapot, qui a été créé par le groupe Partouche, n’a pas annoncé son intention de s’arrêter. Peut-être que ce sera le cas dans les mois à venir…

Magic Casinos Jackpot empoché au Joacasino de Gérardmer

Les établissements de jeux font grise mine depuis quelques années. Le taux de fréquentation est en baisse et les joueurs diminuent leurs mises en raison d’un pouvoir d’achat très affaibli. Face à cette situation préoccupante, les casinos n’ont pas hésité à investir afin de redorer leur image. Mais l’innovation qui a le plus relancé l’activité du secteur des jeux est la connexion de très nombreuses machines installées dans toute la France. Ainsi, en 2009, le « Magic Casinos Jackpot » a été lancé dans une centaine de casinos français, dont 35 appartenant au groupe Barrière, 17 au Joagroupe de Laurent Lassiaz, 16 au groupe Tranchant, 6 au groupe Emeraude et 21 casinos indépendants. Le principe est simple : une cagnotte progressive est alimentée par l’ensemble des mises de 300 machines à sous situées sur l’ensemble de l’hexagone. 

Depuis la mise en place du Magic Casinos Jackpot, de nombreux jackpots ont été remportés. La plus belle somme d’un montant de 9 420 902 euros a été empochée le 28 mars 2011. Mais depuis ce week-end un nouveau Jackpot a été gagné. L’heureux gagnant est reparti du Casino Joa de Gérardmer avec l’incroyable somme de 5 875 836 euros. Ce dimanche 6 mai à 2h25 un homme âgé de 49 ans et originaire des Vosges a tenté sa chance sur une machine à sous et a misé 1,50 euros, tout juste un quart d’heure avant la fermeture du casino. Le chanceux gagnant était sous le choc et pensait à ses deux enfants qu’il allait aisément pouvoir gâter.

Le Directeur du Joacasino de Gérardmer est venu féliciter le gagnant. Son établissement compte 84 bandits manchots dont deux sont reliées au Magic Jackpot. Avec une telle publicité le nombre de joueurs risque d’augmenter dans les semaines à venir mais le dirigeant est confiant puisqu’il sait  que le Magic Jackpot affiche d’ores et déjà au compteur 2 010 909 euros.

Un gagnant du jackpot dilapide sa fortune aux jeux

Les établissements de jeux ont pour fonction première de divertir leurs clients qui viennent passer un agréable moment tout en tentant leur chance. D’importants investissements sont chaque année effectués afin de satisfaire les demandes des clients. La majorité de ces maisons de jeux a ainsi diversifiée son offre en installant des restaurants, des salles de spectacles… de manière à répondre aux attentes des joueurs.
Néanmoins, les dirigeants des casinos sont tout à fait conscients que certains joueurs peuvent facilement tomber dans l’addiction. Le personnel des établissements de jeux est donc régulièrement formé pour détecter les personnes qui risqueraient de devenir dépendantes des jeux.  Les joueurs eux-mêmes ont même le droit de demander à être interdit d’accès dans les casinos s’ils estiment que le jeu est devenu une drogue. Ce fichier national l’empêche donc d’entrer dans toutes les salles de jeux françaises.

La Suisse adopte les mêmes mesures de prévention que la France. Toutefois, cela n’a pas empêché un joueur Autrichien de poursuivre le Grand Casino de Saint-Gall. Cet homme avait remporté en 2005 un énorme jackpot progressif d’un montant de 3,5 millions de francs suisses. En l’espace de six ans, ce joueur a dilapidé sa fortune au sein de ce même casino notamment dans les tables de blackjack. Il aurait ainsi dépensé jusqu’à 100 000 francs suisse en l’espace d’une demi-heure, et aurait même, selon ses dires, laissé au total pour 250 000 francs suisses de pourboires. Il estime que le Casino était parfaitement conscient de son addiction aux jeux. Ses fréquentes visites, les sommes importantes qu’il jouait tout comme sa consommation excessive d’alcool auraient dû alerter les dirigeants qui n’ont pourtant rien fait. A l’inverse, il était reçu avec tous les honneurs et des tables de jack-black lui étaient exclusivement réservées.

L’homme espère à présent que sa position de victime sera reconnue et que son épouse et ses enfants pourront percevoir les 250 000 francs de dommages qu’il réclame.