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Coup dur pour PokerStars dans le New Jersey

La réintégration de la salle de poker en ligne Pokerstars devient plus complexe de nos jours. La suspension de deux ans concernant l’examen de candidature de PokerStars a été annoncée récemment. En effet, le « Departement of Gaming Enforcement » du New Jersey a annoncé que Pokerstars ne pourra pas présenter sa candidature durant deux ans. En plus de sa mauvaise aventure en sortant du Nevada avec une perte lors de son investissement dans l’Atlantic Club Casino, cet opérateur rencontre encore de nouvelles difficultés.

Le journaliste Nathan Vardi révèle que PokerStars s’est fixé d’obtenir une licence afin de pénétrer le marché du poker en ligne. Ce marché a ouvert récemment. Il a été révélé également que pendant la période de suspension la Division prendra en compte et en considération une demande en sursis dans le cas où il sera question de réactiver la candidature. Ce cas peut se présenter si les circonstances ont changé et si les résultats de l’enquête entreprise par la DGE s’avèrent convaincants par rapport à l’évolution de cet opérateur. Cette enquête est menée afin de démontrer et d’évaluer la conformité de Rational Services Limited (PokerStars). L’évaluation se porte également sur tout individu et sur toutes les entités qui travaillent étroitement avec PokerStars. Le motif principal de cette décision de suspension s’avère être l’inculpation fédérale du fondateur Isai Sceinberg dont l’objet était d’avoir enfreint l’Illegal Gambing Business Act et le Gambling Enforcement Act. De plus, il a été remarqué que ce dernier a refusé de se défendre auprès du Departement de la Justice, du fait qu’il ne s’est même pas rendu aux États-Unis lors de son procès.

Il a été connu pendant ces moments comme étant l’auteur du « Black Friday ».  La décision de la DGE se fonde également sur une possibilité d’implication de quelques dirigeants de PokerStars touchant des opérations de jeux en ligne auprès des États-Unis alors que l’UIEGEA a été en vigueur.

D’un côté, PokerNews a révélé lors de sa discussion avec le Directeur de la communication de PokerStars, Éric Hollreiser qu’ils sont déçus vis-à-vis de cette suspension. Ce dernier a fait remarquer que la situation va changer et qu’ils contacteront la DGE lorsque les évolutions s’afficheront de leurs côtés. De ce fait, ils pourront espérer que l’examen de leur candidature sera activé dans les meilleurs délais. Ce marché des jeux en ligne au New Jersey ouvert récemment a fait le bonheur de six casinos qui ont obtenu chacun leur licence afin d’intégrer le marché des jeux en ligne. Ils pourront ainsi proposer des jeux en ligne et satisfaire un bon nombre de joueurs sur ce marché. Le marché des jeux en ligne attire un grand nombre de joueurs et les opérateurs se bousculent pour intégrer le marché. En tant que partenaire du Resorts Club Casino, PokerStars a toujours convoité cette licence auprès du New Jersey. Cet opérateur a même investi vers 10 millions de dollars pour la construction et l’aménagement d’une grande salle de poker.

Le fisc vise les joueurs de poker italiens

Le fisc italien est parti en guerre contre les joueurs de poker en ligne italien qui n’ont pas déclaré leurs gains. En effet, depuis 2009, tout joueur italien jouant dans des salles de poker en ligne qui n’a pas de licence en Italie se doit de payer 20% de taxes des gains gagnés dans des rooms sous extension .com. Afin de renflouer les caisses de l’état, le gouvernement italien a décidé de rappeler à l’ordre les joueurs de poker en ligne italien qui n’ont pas déclaré leurs revenus. Ainsi, le fisc réclame à un joueur italien de payer la coquette somme de 1,6 million d’euros car ce joueur a joué depuis 2007 dans une room illégale. Ce joueur imprudent s’est fait attraper par le fisc italien qui a décelé des virements bancaires douteux de son propre compte en banque vers un compte à l’etranger. Ces opérations financières ont alerté le fisc qui a immédiatement réagi en adressant au joueur de poker en ligne un redressement fiscal en bonne et dûe forme.

Ce cas n’est pas isolé puisque de nombreux joueurs et parieurs en ligne devraient être également dans le collimateur du fisc tifosi afin de faire respecter le devoir civique de chacun en payant des impôts. L’Italie cherche des moyens de renflouer les caisses de l’état qui sont vides et dont les agences de notations ont baissé la note du pays. Silvio Berlusconi a été poussé à la démission pour la gestion de la crise calamiteuse mais également pour les Unes dans la presse people sur sa vie privée.

L’Italie a légalisé le jeu en ligne plusieurs années après d’autres pays européens comme Malte et la Grande-Bretagne. Ainsi, le casino en ligne, le poker et pari sportif sont légaux en Italie et les opérateurs doivent payer des taxes au gouvernement pour recevoir la licence de jeu. L’AAMS (équivalent de l’Arjel en Italie) travaille main dans la main avec l’Arjel et elles coordonnent des actions car leur marché est quasiment similaire. En effet, la France et l’Italie ont ouvert leurs marché et s échangent des informations à une différence près: l’Italie a statué sur le sort de casino en ligne qui est entièrement légal alors que la France a légiféré sur le poker, pari sportif et course hippique mais pas sur le casino en ligne. Faut dire que la France est un des pays ayant le plus de casinos terrestres au monde contrairement à l’Italie qui compte très peu de casinos en dur sur son territoire.

Les jeux en ligne connaissent un réel succès en Italie de par la simplicité d’accès et de l’offre complète mise à disposition des joueurs. Tous les ingrédients sont réunis pour se divertir en toute légalité et que ce soit des jeux de casino, poker ou paris sportifs, les joueurs italiens ont une palette de jeux mis à leur disposition. Plus besoin de se déplacer pour s’asseoir à une table de poker ou jouer à une machine à sous ou un jeu traditionnel, il est désormais possible de jouer de chez soi dans les meilleures conditions possible et le tout parfaitement sécurisé.